ARTISTES

Nafir

STREET ART

Nafir vit à Téhéran depuis sa naissance. Depuis 2008, il tague les murs de sa ville – un moyen, pour lui, d’expression personnelle et d’engagement politique. Il se considere lui-même comme un artiste vandale.

Au XIIeme siècle, le penseur Molavi (Rumi) écrit dans un receuil de poesie une signification nouvelle du nom Nafir : Le cri. Plus couramment, il signifie « Celui qui sonne l’alarme ».

Nafir dénonce un monde qui promeut le succès et dans lequel l’échec n’a pas sa place – une course vers l’éternel renouveau où l’ancien devient obsolète plutôt que d’être un héritage.

Les œuvres de Nafir sont influencées par la culture et les arts traditionnels de son pays, l’Iran. Pour nous présenter son art hors des rues de Téhéran, il choisit pour support les tapis persan.

En Iran, aussi, le Street Art est illégal ; découpant ses pochoirs dans son atelier, il est passé maître dans l’art d’afficher ses œuvres en quelques secondes. Fortes, expressives, sensibles, ses œuvres traduisent la poésie et l’esthétisme qui l’habitent.

On trouve les œuvres de Nafir dans plusieurs collections d’Iran, d’Afghanistan, de Malaisie, d’Inde mais aussi d’Europe, comme en Italie, en Allemagne, en Norvège et aux Pays-Bas.